Elixir du suédois - Article sur l'histoire et les propriétés de ce complément alimentaire

Elixir du Suédois Propriétés

Traumatisée enfant par ce goût fort, amer et surtout sans ce sucre tant recherché par mes papilles enfantines, l’Elixir du suédois est longtemps resté bien loin de ma pharmacie familiale. Enfant, j’avais l’impression qu’on me le présentait dans une cuillère à soupe pour toute sorte d’occasion : rhume, maux de ventre, nausées, états grippaux…

Je n’apprécie toujours pas son goût aujourd’hui, mais je reviens doucement vers cet Elixir si précieux et aux propriétés si multiples !

L’Elixir du Suédois, remis au goût du jour par Maria Trében dans les années 70, est issu d’un très lointain remède antique appelé la Thériaque. Il s’agissait d’un contre-poison composé un mélange d’une dizaine de plantes suédoises. Si comme moi vous aimez lire les livres médiévaux ou héroïques vous n’êtes pas sans savoir qu’à ces époques les empoisonnements étaient légion tant pour le bas peuple que dans les antres, et les passages secrets royaux.

Je ne vais pas vous refaire l’histoire de ce super produit, si vous êtes intéressés, je vous renvoie vers ce site qui le fait parfaitement, mais je vais juste vous parler de Maria Trében qui, exilée lors de la seconde guerre mondiale par l’envahissement d’Hitler, se retrouve en Bavière. Elle est atteinte successivement de plusieurs maladies : thyphus, jaunisse et occlusion intestinale. Et par on ne sait quel hasard, une femme lui conseille la Thériaque pour sa guérison.

Après moultes évolutions, nous voila dans les année 70, avec l’Elixir du Suédois tel que vous l’avez connu enfant. La grande particularité de cet Elixir est que quasiment toutes ses plantes ont une action sur le sang. Et on le sait, le sang est source de vie, mais c’est aussi lui qui transporte à chaque cellule dont nous sommes composés, les éléments tant bénéfiques que nocifs qu’il contient.

Il était donc très intelligent d’associer des plantes fortes qui auraient pour effet soit de :

dépurer, aseptiser, purger, mais aussi d’y associer des plantes qui aident le foie dans ses 500 fonctions (voire plus). Le foie étant notre usine dépolluante et à recyclage ! 

Ainsi, le foie et la vésicule biliaire y trouvent également leur compte : faciliter les sécrétions de sucs, fluidifier pour une meilleure irrigation et un meilleur passage dans le foie, …

Et ce n’est pas fini ! Qui a une capacité de surface d’absorption ENORME et qui permet le passage de tout cela ? Et bien l’intestin qui d’ailleurs n’est pas laissé en reste.

Pour se sortir d’un empoisonnement, il fallait bien cela.

La recette la plus proche de celle composée par Maria Trében est celle de l’Elixir du Suédois qui contient les plante de la Thériades + 10 autres en rajout.

Les 49 plantes de la Thériade :

Les 10 autres plantes rajoutées :

  • Poudre d’aloès ferrox ou d’absinthe ou de gentiane jaune
  • Safran
  • Feuilles de Séné
  • Camphre naturel
  • Racines de Rhubarbe
  • Racines de Zédoaire
  • Suc d’arbre de Manne
  • Racines de Carline
  • Racines secondaires d’Angélique
  • Gomme de résine de Myrrhe

Voilà pourquoi les 59 plantes contenues dans l’Elixir du Suédois sont redoutablement efficaces.

Mais efficaces contre quoi ?

Liste non exhaustive :

  • stimuler les fonctions digestives, 
  • favoriser l’élimination des toxines 
  • combattre la fatigue générale
  • combattre le stress
  • apaiser les douleurs rhumatismales
  • détendre en cas de contractures
  • soutenir les défenses naturelles
  • détendre les muscles
  • contribuer au bien-etre
  • équilibrer l’organisme
  • Stimuler le système digestif 
  • Calmer les douleurs et les inflammations
  • activer le transit
  • Aide l’organisme à s’adapter aux changements (de saisons par exemple)
  • Éliminer les toxines
  • Stimuler la circulation générale : sanguine et lymphatique.
  • Aider les états de fatigue générale et d’épuisement
  • et sans exagérer… j’en passe

En naturopathie, l’avantage de cet élixir est qu’il agit tellement de façon globale qu’il ouvre ce que nous appelons les émonctoires, c’est à dire qu’il permet aux organes qui expulsent les toxines de mieux faire leur job (intestins, reins, poumons, et peau). Sans revenir sur bien-sûr son rôle incontournable en naturo, sur le foie.

En cure de 28 jours une à deux fois par an lors d’une transition saisonnière, en automne et au printemps par exemple a raison d’1 cuillère à café dans un fond d’eau (ou non pour les plus braves)le matin à jeun et le soir.

Il peut s’utiliser ponctuellement en interne ou en externe par exemple, sur une compresse pour un bleu ou en digestif après un repas bien copieux.

Et juste pour ceux qui comme moi aime lire les anciens manuscrits, voici celui rédigé dans l’antiquité concernant les propriétés de la Thériade qui est contenu dans l’Elixir du suédois.

  1. Qui en hume sou­vent, s’en humecte les vertèbres cer­vi­cales, se pose un linge humide sur la tête, verra ses douleurs et ses ver­tiges dis­paraître et sa mémoire et son cerveau se fortifier
  2. Elles aident con­tre la vue trou­ble, sup­pri­ment rougeurs et douleurs de toutes sortes, même quand les yeux sont enflam­més et la vue trou­ble. Elles font égale­ment dis­paraître les tâches et la cataracte lorsque l’on humecte à temps les coins des yeux ou que l’on pose un linge humecté sur les yeux fermés
  3. Qui en humecte fréquem­ment et avec con­science les pus­tules et les exan­thèmes ainsi que les croûtes dans le nez ou sur le corps sera bien­tôt guérit
  4. Qui souf­fre de maux de dents versera dans un peu d’eau une cuillerée rem­plie de ces gouttes, en ferra un rinçage de bouche en con­ser­vant ce liq­uide dans la bouche pen­dant un cer­tain temps, ou en humectera la dent douloureuse avec un chif­fon. La douleur dis­paraî­tra et l’infection sera peu à peu guérie
  5. Humecter les aphtes sur la langue ou les autres trou­bles avec les gouttes, ce qui a pour effet une guéri­son rapide
  6. Qui souf­fre d’une gorge enflam­mée ou irritée, ne pou­vant que dif­fi­cile­ment avaler les ali­ments et les bois­sons, pren­dra le matin, le midi et le soir des gouttes, les avalant lente­ment, et l’inflammation dis­paraî­tra et l’irritation guérira
  7. Qui souf­fre de cram­pes d’estomac en pren­dra une cuillerée à soupe pleine en cas de crise
  8. Qui souf­fre de col­iques en absorbera lente­ment trois cuillerées à soupe l’une après l’autre et il sen­tira bien­tôt un soulagement
  9. Elles apaisent les ballonnements et rafraîchissent le foie, font dis­paraître tous les maux d’estomac et des intestins et aident à com­bat­tre la con­sti­pa­tion
  10. Elles sont un excel­lent remède pour l’estomac qui digère mal et ne garde pas les aliments
  11. Elles aident égale­ment con­tre les douleurs de la vésicule bil­i­aire. Si on en prend tous les jours une cuillerée à soupe le matin et le soir, et si l’on fait des com­presses imbibées de ces gouttes pen­dant la nuit, toutes les douleurs dis­paraîtront bientôt
  12. En cas d’hydropisie, on pren­dra tous les jours pen­dant six semaines, le matin et le soir, une cuillerée à soupe dans du vin blanc
  13. En cas de maux d’oreille et de bour­don­nements d’oreille, on humectera un morceau d’ouate et on le place dans l’oreille. Cela est d’une grande aide et l’ouïe per­due sera retrouvée
  14. Lorsqu’une femme est en tra­vail, on lui don­nera trois jours de suite, une cuillerée à soupe dans du vin rouge, elle fera une prom­e­nade d’une demi- heure après avoir bu ces gouttes, puis elle pourra pren­dre son petit déje­uner, mais sans boire de lait. Les gouttes ne devraient pas être prises en asso­ci­a­tion avec du lait
  15. Dans les qua­torze derniers jours de la grossesse, la femme enceinte en pren­dra le matin et le soir un cuillerée à soupe et son accouche­ment en sera facil­ité. Pour une expul­sion plus facile du pla­centa, on don­nera à la femme en couches toutes les deux heures une cuillerée à café jusqu’à ce que le pla­centa soit expulsé sans contractions
  16. Si après l’accouchement, des inflam­ma­tions se pro­duisent à la mon­tée de lait, des com­presses avec des linges humec­tés de gouttes en auront rapi­de­ment raison
  17. Elles accélèrent la guéri­son chez les enfants souf­frant de petite vérole. On don­nera aux enfants des gouttes, selon leur âge, diluées dans de l’eau. Lorsque les pus­tules com­men­cent à sécher, il fau­dra les humecter fréquem­ment avec les gouttes, et aucune trace de cica­trice ne restera visible
  18. Elles aideront les enfants et les adultes qui souf­frent de vers, oui, même les vers soli­taires pour­ront être expul­sés, mais il faut veiller à doser les gouttes en fonc­tion de l’âge de l’enfant. Nouer un linge humecté de gouttes sur le nom­bril et l’humecter en per­ma­nence si nécessaire
  19. Qui souf­fre de jau­nisse se verra soulagé de tous ses trou­bles très rapi­de­ment s’il prend trois fois par jour une cuillerée à soupe de ces gouttes et se fait des com­presses sur la région enflée du foie
  20. Elles ont rai­son de toutes les hémor­roïdes, guéris­sent les reins, expulsent du corps les humeurs de l’hypocondre, ren­dant toute autre cure inutile, font dis­paraître la mélan­colie et les dépres­sions et exci­tent l’appétit et la diges­tion
  21. Elles ont égale­ment rai­son des hémor­roïdes lorsqu’on les humecte fréquem­ment au début ; si on boit les gouttes avant d’aller se coucher, les hémor­roïdes seront ramollies par l’intérieur. A l’extérieur, on posera un petit morceau d’ouate humecté de gouttes. Cela aura pour effet de faire couler le sang super­flu et de soulager la sen­sa­tion de brûlure
  22. Si quelqu’un est évanoui, il faut lui ouvrir la bouche si néces­saire, y intro­duire une cuillerée à soupe de gouttes et le malade revien­dra à lui
  23. Lorsqu’on le boit, ce remède est égale­ment effi­cace con­tre les douleurs dues à des cram­pes, qui dis­paraîtront avec le temps
  24. En cas de mal­adie des poumons, en pren­dre tous les jours le matin à jeun et con­tin­uer la cure pen­dant six semaines
  25. Si une femme n’a pas ses règles ou si ces dernières sont trop abon­dantes, elle prend ces gouttes pen­dant trois jours et recom­mencera cette cure vingt fois. Cela réduira ce qui est en trop et com­pensera ce qui manque
  26. Ce remède est égale­ment effi­cace con­tre les pertes blanches
  27. Qui souf­fre d’épilep­sie doit en boire sans tarder. Le malade doit ensuite pren­dre seule­ment ce remède, car il for­ti­fie aussi bien les nerfs malades que le corps et qu’il empêche toutes les maladies
  28. Elles guéris­sent toutes les paralysies et font dis­paraître ver­tiges et nausées
  29. Elles guéris­sent égale­ment la petite vérole et la rougeole
  30. Si quelqu’un a de la fièvre et qu’il a froid ou chaud, qu’il est en état de grande faib­lesse, on lui admin­istr­era une cuillerée à soupe et le malade, à moins que d’autres médica­ments n’affaiblissent son corps, revien­dra à lui en peu de temps, le pouls recom­mencera à bat­tre et aussi haute que soit la fièvre, le malade ira bien­tôt mieux
  31. Les gouttes guéris­sent égale­ment le can­cer, les petites véroles et les ver­rues anci­ennes, les mains crevassées. Si une plaie est anci­enne et puru­lente et si des excrois­sances de chair y ont poussé, bien laver le tout avec du vin blanc, puis y poser un chif­fon humecté des gouttes. Les tumeurs et les douleurs, ainsi que les excrois­sances dis­paraîtront et la plaie com­mencera à cicatriser
  32. Elles guéris­sent sans dan­ger toutes les plaies, qu’elles soient dues à des coups ou à des piqûres, lorsqu’on les humecte sou­vent de ces gouttes. On prend un linge, le plonge dans les gouttes, en recou­vre les plaies. En peu de temps, la douleur dis­paraî­tra, sans que des inflam­ma­tions ou des infec­tions ne survi­en­nent, et les gouttes guériront égale­ment d’anciennes plaies dues à des blessures par coup de feu. En cas de trous, on met les gouttes dans la plaie qui n’a pas absol­u­ment besoin d’être net­toyée aupar­a­vant. En posant à répéti­tion un linge humecté de gouttes sur la plaie, la guéri­son se pro­duit en peu de temps
  33. Elles font dis­paraître toutes les cica­tri­ces, même si elles sont très anci­ennes, ainsi que les coupures, lorsqu’on les humecte jusqu’à quar­ante fois. Toutes les plaies guéries grâce à ses gouttes ne lais­sent aucune cicatrice
  34. Elles guérissent totale­ment toutes les fis­tules, même si elles semblent incur­ables, l’ancienneté de la lésion n’a aucune importance
  35. Elles guéris­sent toutes les brûlures, qu’elles provi­en­nent du feu, de l’eau brûlante, ou de la graisse, lorsqu’on humecte régulière­ment les blessures avec des gouttes. Il ne se pro­duit pas non plus de clo­ques, la chaleur est retirée, même des clo­ques puru­lentes guériront à la base
  36. Elles sont utiles con­tre les bosses et les taches dues à des chocs ou à des coups
  37. Qui ne mange pas avec appétit aura de nou­veau faim
  38. Qui souf­fre d’une grande anémie retrou­vera vite ses couleurs s’il prend les gouttes le matin, pen­dant un cer­tain temps. Elles puri­fient le sang et activent sa for­ma­tion et sa circulation
  39. On fait dis­paraître les douleurs rhu­ma­tismales dans les mem­bres lorsqu’on les boit le matin et le soir et qu’on pose des linges humec­tés de gouttes sur les par­ties douloureuses
  40. Elles guéris­sent les mains et les pieds gelés, même accom­pa­g­nés de plaies ouvertes. Faire des com­presses avec des linges humec­tés de gouttes aussi sou­vent que pos­si­ble, et surtout la nuit
  41. Poser des com­presses humec­tées des gouttes sur les cors et veiller à ce que les par­ties douloureuses soient tou­jours humides. Au bout de trois jours ils tombent d’eux-même, ou il est pos­si­ble de les peler sans difficulté
  42. Elles guéris­sent égale­ment les mor­sures de chiens et d’autres ani­maux enragés lorsque l’on boit les gouttes, car elles guéris­sent et élim­i­nent tous poi­sons. Recou­vrir les plaies avec un linge humecté de gouttes
  43. En cas de peste et d’autres mal­adies con­tagieuses, il est bon d’en boire plusieurs fois par jour, car elles guéris­sent les bubons et les tumeurs dues à la peste même lorsqu’elles se trou­vent dans la gorge
  44. Qui dort mal la nuit prend de ces gouttes avant de se coucher. En cas d’insom­nie nerveuse, poser sur la région du coeur un linge humecté de gouttes diluées
  45. Pour faire cesser l’ivresse d’un homme ivre, deux cuillerées à soupe de ces gouttes le remet­tront d’attaque sur le champ
  46. Qui prend tous les jours de ces gouttes, le matin et le soir, na pas besoin d’un autre médica­ment, car celles- ci for­ti­fient le corps, rafraichissent les nerfs et le sang, empêchent les mains et les pieds de trem­bler. En bref, elles élim­i­nent toutes les mal­adies. Le corps reste droit, le vis­age jeune et beau

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