Telles des petites fourmis affolées, nous nous mettons en quête de solutions radicales, meilleures, de médicaments, … correspondants à nos symptômes. D’ailleurs, quand un naturopathe dit qu’il s’en moque des maladies… il est regardé avec méfiance. Alors faisons le point sur ce qu’est pour un naturopathe LA maladie… et comprenons pourquoi il y a une seule et unique chose à (re)mettre en branle pour relancer notre merveilleuse machine corporelle qui nous facilitera le chemin vers la guérison.
Depuis que ce concept de maladie à été inventé, chacun est à la recherche de LA solution qui correspond à SA maladie. Telles des petites fourmis affolées, nous nous mettons en quête de solutions radicales, meilleures, de médicaments, … correspondants à nos symptômes. D’ailleurs, quand un naturopathe dit qu’il s’en moque des maladies… il est regardé avec méfiance. Alors faisons le point sur ce qu’est pour un naturopathe LA maladie… et comprenons pourquoi il y a une seule et unique chose à (re)mettre en branle pour relancer notre merveilleuse machine corporelle qui nous facilitera le chemin vers la guérison.
Le concept de maladie en naturopathie n’existe que parce que la symptomatologie prouve l’existence d’un déséquilibre. LA maladie et je dis bien LA maladie est la même pour tous, cependant selon son évolution (parfois selon son hérédité, sa génétique) elle prendra des proportions plus ou moins plus importantes selon plusieurs critères : l’état de notre terrain, l’écoute de soi, l’utilisation ou non de produits répressifs, son environnement.
On considère que le corps vit dans un équilibre, ce que l’on appelle en médecine l’homéostasie. En permanence notre corps va chaque seconde chercher par un moyen ou un autre à maintenir son fonctionnement, ses flux, ses humeurs et bien d’autres choses en équilibre. BREF à s’adapter.
Pour se faire il utilise des moyens ingénieux comme les barorécepteurs, les propriocepteurs, les cascades de synthèses enzymatiques, les hormones… et bien entendu il y a des choses qu’il gère seul, mais d’autres pour lesquels nous lui sommes d’une aide précieuse pour qu’il accomplisse son job de façon efficace et optimale, notamment par l’alimentation.
Et c’est bien là où le bas blesse… C’est que sans nos papilles trop aiguillées qui nous entrainent sur les chemins du plaisir gustatif au détriment du bien-être, notre corps pourrait fonctionner à plein régime sans jamais se trouver en déséquilibre. MAIS…
Mais… voilà ! Dans notre alimentation qui je le rappelle est la base de notre santé n’est plus adaptée à notre fonctionnement physiologique. Nos habitudes de consommation évoluent bien plus vite et pas dans le bon sens. Et nous balançons dans nos tuyauteries des tonnes d’aliments néfastes pour notre équilibre. Dès lors, le corps doit rapidement s’adapter, trouver des parades, des lieux de stockage inappropriés mais salvateurs momentanément. L’autre problème qui se pose est que nous mangeons trop régulièrement… 3, 4 et parfois 5 repas par jour. Jamais notre corps n’a le temps de récupérer les déchets qu’il a mis sous le tapis pour s’occuper des nouveaux arrivants de l’heure du goûter.
Sans cesse nous sur-sollicitons nos enzymes, donc nos organes, et nous les épuisons, les vidons de leur énergie sans compter de celle qu’il faut mobiliser pour digérer. Qui n’a pas connu la sieste à table ? juste après le repas ? tout cela parce que nos ressources en énergie sont limitées ! et les apports en carburant limités eux aussi…
Ainsi une alimentation vide de nutriments, chargé en graisse, en sucre raffiné, met à mal notre sublime machine qui comme un esclave doit se mettre au travail avec si peu de carburant presque toutes les 4 heures. Heureusement qu’il y a la nuit me direz vous ! Eh bien non ! la nuit notre fonctionnement est censé, je dis bien censé être tout autre pour un peu que nous entamions la nuit dans de bonne condition. Mais ça c’est un autre sujet !
Alors que faire en premier, avant même de bouffer des médocs par quinzaine ?
RECHARGER LES BATTERIES, car s’il n’y a pas de jus dans les tuyaux comment espérer que les médicaments agiront de façon juste et optimale ? Il ne serviront qu’à affaiblir encore plus dans ce processus de pseudo guérison et amèneront indubitablement vers une autre symptomatologie, qui prendra la forme d’une autre maladie un peu plus tard. Et ainsi de suite jusqu’à ce que la machine ne soit plus en mesure de faire quoique ce soit mis à part enkyster, garder et mettre sous le tapis.
Alors s’il y a bien une seule et unique chose à faire pour entamer un processus de guérison, c’est de se concentrer sur l’immunité ! Notre fameux système immunitaire, celui qui fait la différence entre ce qui est moi, et ce qui ne l’est pas. Et où se trouve t-il ce système ???
Comme par hasard dans nos intestins (En tout cas en grande partie.) … Oui nos intestins… Ceux qui justement doivent gérer la mal-bouffe, les pesticides, les nourritures vident de vie. Je ne sais pas si vous avez envie de détails sur le pourquoi notre système immunitaire à besoin de d’être remonter mais dites-le moi en commentaire et je me ferais un plaisir de vous faire un post spécial immunité ! Il y a tant à dire…
ATTENTION cela ne s’applique pas aux maladies auto-immunes ! pour lesquelles dans ce cas il ne s’agit surtout pas de faire flamber la maladie en soutenant le système immunitaire qui du coup se retournera de façon parfois fulgurante contre soi-même.
Alors c’est bien beau ! Mais qu’est ce que je dois faire exactement ?
Et bien amener tout ce qui répare, qui ramène de la vitalité, qui stimule… C’est à dire en priorité des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments.
Et on les trouve… dans les fruits et les légumes (mûres, biologiques de préférence, frais), les légumineuses (haricots rouge, blancs, pois chiches, lentilles,…), les algues (Nori, dulse, wakame, konbu, klamath, …), les oléagineux (amandes, toutes les noix, noisettes…), les céréales (blé mais pas que, boulghour, riz, maïs, millet, amarante, quinoa…)
Sans oublier les super aliments que l’on peut prendre en cure pour aider à remonter la pente : la spiruline, la chlorelle, le plasma de Quinton, la sève de bouleau, les graines germées, les épices, le pollen, les produits lactofermentés… et on n’oublie pas de se supplémenter en vitamine B, D, A, C, E, Calcium, Magnésium, et bien sur en symbiotiques ( prébiotiques + probiotiques) selon les besoins ou carences.
En plus, on se met le plus que possible au repos, en mode détente, car la surchauffe de nos pensées incessantes (stress, inquiétude, peurs…) sont autant de Junkfood psychologiques !
Si je peux vous donner un bon conseil : on peut aller encore plus loin et être plus pointu sur le choix d’aliments spécifiques par rapport à votre tempérament, vos goûts, votre budget, votre ouverture à découvrir de nouvelles saveurs, vos envies ou capacités culinaires, selon des apports bien spécifiques, selon vos symptômes en soutien d’organes bien précis…
Alors prenez le temps de prendre rdv avec un naturopathe ou tout autre praticien ouvert à l’approche alimentaire comme étant la base de notre santé.
PS : Mettons nous d’accord, cet article ne veut pas dire qu’agir uniquement sur l’immunité te guérira, même si pour beaucoup d’entre elle cela suffira, mais c’est la première marche indispensable pour y arriver en donnant un beau coup de pouce à ton corps.
PS 2 : Je rappelle que cela ne s’applique pas aux maladies auto-immunes ! pour lesquelles dans ce cas il ne s’agit surtout pas de faire flamber la maladie en soutenant le système immunitaire qui du coup se retournera de façon parfois fulgurante contre soi-même.